mercredi 15 novembre 2017

EXPÉRIENCE À CHEVETOGNE

Si je devrais faire un petit résumé de ce que l’expérience à Chevetogne a signifié pour moi, je dirais : Avoir des échecs est tellement pratique pour que notre projet puisse se développer. Tout ça nous permettra avoir toutes les réponses à questions comme celles-ci: où est-ce que nous avons fait des erreurs, comment est-ce que nous pouvons améliorer cette situation, etc. Un bon projet n’apparait pas d’un jour à l’autre et ce qui est plus important, nous avons encore du temps pour réagir. À cause de ça nous avons maintenant la possibilité de regarder notre prototype d’une façon plus technique en faisant des calculs pour qu’il fonctionne.
D’autre part, dès une vision à niveau personnel ou émotionnel, j’aimerais bien dire que le fait d’avoir passé 5 jours avec 30 personnes chacun d’entre elles différentes m’a permet voir comment celles personnes-là qui avions une motivation plus élevée ont motivé aussi bien les autres. De plus, la confiance qu’on a bien arrivé à avoir entre nous, ça nous aidera à travailler mieux tous ensemble car maintenant on connait aussi bien notre projet comme les autres.
En bref, j’ai bien profité le séjour même si nous avons eu quelques problèmes car ce type d’expérience n’est pas assez commun en Espagne et j’ai découvert ainsi les paysages, le climat, et bien sur les horaires de repas en Belgique.



1er JOUR:
Le premier jour nous avons organisé notre horaire et nous avons distribué les groupes pour de cuisiner. Ce jour-là, notre groupe a été le responsable de faire les courses et de préparer le dîner, le petit-déjeuner et le repas du lendemain, nous n'avons pas eu l'occasion de commencer notre expérience. Par contre, j’ai appris jusqu’à quel point est indispensable une bonne organisation du groupe avant de cuisiner pour 30 personnes.

JOUR 2:
Après le petit-déjeuner, nous sommes allées dans la forêt pour faire la recherche de différentes types de troncs pour pouvoir faire ainsi une étude des types d'arbres adéquats à filtrer l'eau en fonction de la quantité et du temps. Il nous a pris toute la matinée à cause de la difficulté pour couper quelques troncs. De plus, nous avons pris très belles photos de tout ce que la nature nous offre et normalement nous ne tenons pas compte.



JOUR 3:
Nous avons pris toute la matinée à nettoyer les troncs, couper tous (plus ou moins) à la même longueur, et enlever l'écorce, car il existe déjà une étude qu’il assure que l’arbre filtrera mieux l’eau de cette manière.




JOUR 4:
Ce jour nous avons fait l'expérience. Nous avons sélectionné les troncs appropriés pour lui. On a eu quelques problèmes, parque que nous n'avions pas des tubes en plastique avec un diamètre suffisant pour s'adapter parfaitement à quelques troncs. C'était un de nos problèmes ces jours-là: le manque de matériel.
Une fois que les troncs ont été introduits dans leurs tubes en plastique respectifs, nous nous sommes préparés à les sceller avec un collier et de la silicone. Ici nous avons trouvé notre deuxième problème: sceller. N’importe pas la quantité de silicone utilisée, l'eau sortait toujours, cela fait impossible de savoir si l'expérience avait fonctionné.
Avec le tronc de pin de plus grand diamètre, nous avons fait la même expérience, mais cette fois sans tube en plastique. Nous avons scellé directement le tronc à l'une des bouteilles (où nous versons l'eau) et attendons. Après quelques heures, nous avons observé qu'un peu d'eau était filtré dans l’autre bouteille. Cependant, il n'a eu aucun résultat car après le retour du voyage, nous avons refait l’expérience et nous n’avons pas arrivé à avoir des résultats.


Après ces problèmes, nous nous posons des suivantes questions:

  • La gravité est-elle suffisante pour que l'arbre filtre l'eau?

Avons-nous besoin d'une pression pour faire pénétrer l'eau dans le xylème de l'arbre, comme cela se produit en réalité?

  • Devrions-nous sceller d'une autre manière?

Grâce à ces journées, travaillant au milieu des gens et avec les professeurs, nous avons conclu que nous devions changer le mode de sceller notre appareil, non seulement en trouvant d'autres matériaux, mais aussi obtenir une forme pour pénétrer le tube en plastique dans le tronc et non de l’autre manière. Avec cela, nous obtenons aussi que notre dispositif soit indépendant du diamètre du tronc, plus confortable à la fois pour la fabrication, et pour déterminer la hauteur du tube nécessaire en fonction de la pression que nous voulons.