Résumé
L’idée de produire de l’eau en
condensant l’humidité contenue dans l’air est une solution qui pourrait servir
à de nombreuses problématiques à travers le monde. Nous nous sommes penchés sur
un système portatif récoltant la rosée plus ciblé sur un public de campeurs, de randonneurs, de population nomade, etc. Nous avons développé un système HighTech
avec un déploiement simple et rapide pour une utilisation par les campeurs et
nous avons développé le LowTech de manière à utiliser des matériaux accessibles
partout.
Contexte et problématique:
Le HighTech serait plus utilisé
dans le cadre de randonneurs ou de campeurs voulant produire la quantité d’une
bouteille d’eau en une nuit.
Lors d’un trek, on n’a pas
nécessairement de point d’eau. On peut se retrouver dans des milieux arides non
favorables à la présence de points d’eaux et c’est dans ces cas-là que l’utilisation de
notre système serait intéressante.
En effet, dans l’air, il y a
une quantité d’eau qui ne demande qu’à être extraite. L’eau de rosée est
une source d’eau venue du ciel et notre système l’exploite. Il se déploie en une minute et permet de remplir l’équivalent d’une bouteille d’eau.
Design et fonctionnement de votre low tech
L’objet est facile
d’utilisation, il s’ouvre littéralement comme un parapluie. Il est en forme de
parabole inversée pour un déploiement facile et une concentration de toute
l’eau en un seul point sans besoin de canalisation supplémentaire pour drainer
l’eau. Une fois replié il ne prend pas beaucoup de place et peut même être mis
dans un sac à dos.
Il fonctionne avec le
phénomène de la rosée. C’est la transformation de la vapeur d’eau présente
dans l’air atmosphérique en gouttelettes d’eau. Cela se produit principalement
la nuit sur un support froid lorsque l’humidité de l’air dépasse 100% : c’est
le point de rosée. Pour provoquer cette condensation, il suffit de refroidir la
surface de quelques degrés. De plus, le phénomène n’a pas besoin d’apport en
énergie pour fonctionner.
La récolte de la rosée se fait
sur un textile combiné à un maillage de fil. Le textile produit la surface de
production et de percolation tandis que la fibre du fil de soie rajoute des
points de percolation et un drainage de l’eau plus rapide.
Vu que la production d’eau
avec la rosée dépend des conditions météorologiques, l’objet a été
surdimensionné de manière à avoir une récupération d’eau de 1.2l en une nuit en
moyenne. Si on est au maximum de production on arriverait à plus de 2l d’eau.
Pour
le HighTech, la production s'effectuerait au moyen d'une imprimante laser et d'une machine à coudre.
Les matériaux: plexiglas, boulons, textile (polyester et
polyuréthane), fils de soie, colle et
un coût global de 30€.
Le
déploiement simple et rapide du système est l'une de c’est grande qualité. Son utilisation,
qu’en à elle, consiste juste à laisser mère nature agir durant la nuit.
Low Tech: imprimante 3D et couture.
Les matériaux : imprimante 3D (plastique), tuyau de
plomberie, textile (sac de jute/sac de chantier/sac de riz) ou toile de
parachute.
Ces
matériaux permettent une grande possibilité de récupération dans n’importe quel
lieu en général.
Les
deux objets ne devraient pas, en soit, avoir besoin d’un quelconque entretien. En
effet, ils demanderaient le même entretien qu’on accorde à notre parapluie. C’est
à dire pas beaucoup d'entretien.
Test et validation:
Critère d’évaluation du système:
- Déploiement du système,
- Vitesse de déploiement,
- Légèreté et portabilité de l’objet,
- Robustesse de l’objet,
- Drainage de la surface,
- Nombre de litre récolté.
Critique du système et points à améliorer:
- Le déploiement du système peut être amélioré,
- La vitesse du déploiement du système est trop lente,
- Il est trop imposant,
- Il est beaucoup trop fragile.
Du prototype B:
Du Prototype C :- Le déploiement du système peut être amélioré,
- La vitesse du déploiement du système est trop lente,
- Il est trop imposant avec ses tiges d'1m50,
- Assez robuste et facile à réparer en cas de casse.
Pistes de développement:
Un mélange du prototype B dont la longueur de 1m50 serait divisée en trois parties reliées par un câble précontraint.
Ce
qui marche est la condensation sur le textile brut. Sans texture ajoutée pour améliorer
le drainage, on peut déjà remarquer la capacité de la surface à faire pércoler l’eau.
La capillarité du fil de soie permet un drainage et une accumulation de l’ensemble
des gouttes en un point. Ce qui doit être encore approfondie, c’est l’addition
des deux pour une recollage optimum.
Quelles sont les perspectives d’utilisation et d’amélioration ?
Développement industriel pour le HighTech et diffusion via le fablab pour le LowTech avec des matériaux trouvables partout.
Développement industriel pour le HighTech et diffusion via le fablab pour le LowTech avec des matériaux trouvables partout.