jeudi 21 décembre 2017

La Rose D'eau


Résumé


L’idée de produire de l’eau en condensant l’humidité contenue dans l’air est une solution qui pourrait servir à de nombreuses problématiques à travers le monde. Nous nous sommes penchés sur un système portatif récoltant la rosée plus ciblé sur un public de campeurs, de randonneurs, de population nomade, etc. Nous avons développé un système HighTech avec un déploiement simple et rapide pour une utilisation par les campeurs et nous avons développé le LowTech de manière à utiliser des matériaux accessibles partout. 

Contexte et problématique:

Le HighTech serait plus utilisé dans le cadre de randonneurs ou de campeurs voulant produire la quantité d’une bouteille d’eau en une nuit.

Lors d’un trek, on n’a pas nécessairement de point d’eau. On peut se retrouver dans des milieux arides non favorables à la présence de points d’eaux et c’est dans ces cas-là que l’utilisation de notre système serait intéressante.


En effet, dans l’air, il y a une quantité d’eau qui ne demande qu’à être extraite. L’eau de rosée est une source d’eau venue du ciel et notre système l’exploite. Il se déploie en une minute et permet de remplir l’équivalent d’une bouteille d’eau.
 

Design et fonctionnement de votre low tech


L’objet est facile d’utilisation, il s’ouvre littéralement comme un parapluie. Il est en forme de parabole inversée pour un déploiement facile et une concentration de toute l’eau en un seul point sans besoin de canalisation supplémentaire pour drainer l’eau. Une fois replié il ne prend pas beaucoup de place et peut même être mis dans un sac à dos.


Il fonctionne avec le phénomène de la rosée. C’est la transformation de la vapeur d’eau présente dans l’air atmosphérique en gouttelettes d’eau. Cela se produit principalement la nuit sur un support froid lorsque l’humidité de l’air dépasse 100% : c’est le point de rosée. Pour provoquer cette condensation, il suffit de refroidir la surface de quelques degrés. De plus, le phénomène n’a pas besoin d’apport en énergie pour fonctionner.



La récolte de la rosée se fait sur un textile combiné à un maillage de fil. Le textile produit la surface de production et de percolation tandis que la fibre du fil de soie rajoute des points de percolation et un drainage de l’eau plus rapide.





Vu que la production d’eau avec la rosée dépend des conditions météorologiques, l’objet a été surdimensionné de manière à avoir une récupération d’eau de 1.2l en une nuit en moyenne. Si on est au maximum de production on arriverait à plus de 2l d’eau.


Pour le HighTech, la production s'effectuerait au moyen d'une imprimante laser et d'une machine à coudre.
Les matériaux: plexiglas, boulons, textile (polyester et polyuréthane), fils de soie, colle et un coût global de 30€.





Le déploiement simple et rapide du système est l'une de c’est grande qualité. Son utilisation, qu’en à elle, consiste juste à laisser mère nature agir durant la nuit.

Low Tech: imprimante 3D et couture.
Les matériaux : imprimante 3D (plastique), tuyau de plomberie, textile (sac de jute/sac de chantier/sac de riz) ou toile de parachute.
Ces matériaux permettent une grande possibilité de récupération dans n’importe quel lieu en général.
Les deux objets ne devraient pas, en soit, avoir besoin d’un quelconque entretien. En effet, ils demanderaient le même entretien qu’on accorde à notre parapluie. C’est à dire pas beaucoup d'entretien.

Test et validation:

Critère d’évaluation du système:
  • Déploiement du système,
  • Vitesse de déploiement,
  • Légèreté et portabilité de l’objet,
  • Robustesse de l’objet,
  • Drainage de la surface,
  • Nombre de litre récolté.

Du prototype A:


Critique du système et points à améliorer:

  • Le déploiement du système peut être amélioré,
  • La vitesse du déploiement du système est trop lente,
  • Il est trop imposant,
  • Il est beaucoup trop fragile.

Du prototype B:










Critique du système et points à améliorer:

  • Le déploiement du système peut être amélioré,
  • La vitesse du déploiement du système est trop lente,
  • Il est trop imposant avec ses tiges d'1m50,
  • Assez robuste et facile à réparer en cas de casse.

Du Prototype C :

Pistes de développement: 

Un mélange du prototype B dont la longueur de 1m50 serait divisée en trois parties reliées par un câble précontraint.


Ce qui marche est la condensation sur le textile brut. Sans texture ajoutée pour améliorer le drainage, on peut déjà remarquer la capacité de la surface à faire pércoler l’eau. La capillarité du fil de soie permet un drainage et une accumulation de l’ensemble des gouttes en un point. Ce qui doit être encore approfondie, c’est l’addition des deux pour une recollage optimum.  

Quelles sont les perspectives d’utilisation et d’amélioration ?
Développement industriel pour le HighTech et diffusion via le fablab pour le LowTech avec des matériaux trouvables partout.