Notre dispositif se sert d’une coupe transversale du
bois pour arriver à une microfiltration mécanique, en étudiant ainsi le
fonctionnement de ses conduits internes et le processus de capillarité. Sur
cette base là nous avons développé toute une recherche de la pression
nécessaire pour reproduire d’une certaine manière le même comportement du bois
et rendre l’eau potable. À ce moment-là nous avons pris 6 espèces autochtones
de Bruxelles, lesquelles ont été soumis à différentes expériences pour bien
connaître ses caractéristiques. Étant donné que nous n’avons aucune contrainte
en ce qui concerne les conditions climatiques pour placer le prototype. De
cette façon notre projet pourrait être implanté n’importe où ; ou bien que
la pièce soit envoyée depuis ici, ou bien que l’espèce adéquate se trouve là.
L’idée initiale du projet était travailler à une
petite échelle, en pensant à l’utilisation d’un prototype pas personne. Après
avoir réalisé plusieurs expérimentes et avoir fait tous les calculs nécessaires
nous avons arrivé à la conclusion que le développement du prototype pourrait
nous aider à aborder toute une famille entière. Pour ce moment-là, nous
proposons deux solutions différentes :
- La première s’agit d’une structure de 3 mètres d’hauteur, lesquels sont indispensables pour obtenir la pression adéquate pour filtrer par gravité. Le système d’assemblage par simples pièces permet aux utilisateurs n’avoir aucune connaissance précise d’avant. L’inconvénient de cette proposition est la difficulté de monter l’eau sale jusqu’aux 3 mètres d’hauteur.
- La deuxième solution se sert d’une pompe manuelle qui nous permet avoir beaucoup plus de pression, de cette façon nous n’avons pas besoin d’une hauteur de 3 mètres. Il ne faudrait qu’une étanchéité parfaite entre la pompe, le récipient et le conduit pour lequel l’eau propre sort. Cette dernière partie nommée contient la pièce en bois étudiée. L’avantage de ce système est le contrôle de la pression par nous-mêmes et par conséquence l’augmentation de l’efficacité du prototype. Pourtant, nous ne l’avons pas vérifié pour le moment et nous ne connaissons pas s’il fonctionne ou pas.
En ce qui concerne la fabrication du premier prototype,
la structure qui soutient le tuyau en plastique pourrait être imprimée avec la
machine laser et le récipient où l’eau potable arrive pourrait être fabriqué
par la machine 3D.
Dans l’autre cas, nous n’utiliserions que la machine
3D pour faire l’assemblage entre la pompe et le récipient d’eau ainsi que le
tuyau par lequel l’eau potable sort du prototype. D’ailleurs nous pourrions
faire avec la machine 3D même le robinet pour bien distribuer l’eau. De plus,
avec cette solution-là le cout est plus bas car la quantité de matériaux à
utiliser est beaucoup plus faible.
D’autre côté, il nous manque savoir quelle sera la vie
utile du prototype. Pour cette raison, nous devrons étudier la vie utile du
bois une fois qu’il est coupé et introduit dans le système. Selon les experts
nous avons constaté qu’apparemment nous devons tenir compte la coupe
transversal du tronc pour savoir la durée de vie du bois. D’ailleurs nous
devons tenir compte aussi l’accumulation des bactéries au-dessus de la pièce.
Par conséquence, nous ne pouvons pas donner un chiffre précis pour l’instant.
L’entretien dépendra de l’espèce, les caractéristiques de l’eau sale et la
taille des conduits.
Problématiques :
- L’eau n’arrivait pas à couler le long du tronc. Les raisons pour lesquelles ça s’est passé sont : Le système que nous avons pris pour assurer l’étanchéité n’était pas le correct. Alors, il y avait des fuites d’eau autour de la pièce en bois.
- La pression que nous avons mis au début était presque nulle, nous n’avons pas tenu compte que pour que l’eau coule il fallait une certaine pression.
- Pour les premières expériences nous avons enlevé la partie autour du tronc. De cette manière nous avons empêché l’aubier de filtrer l’eau car la partie qui filtre n’était pas la partie centrale comme nous pensions.
Solution :
- Pour bien résoudre le problème d’étanchéité nous avons fait recours aux produits plus efficaces comme l’epoxi.
- Pour résoudre la question de la pression, nous avons faits tous les calculs nécessaires de pression hydrostatique. Ils sont la raison pour laquelle nous avons augmenté la hauteur du prototype. D’ailleurs nous avons pris un compresseur pour accélérer le processus.
- Comment la première idée n’a pas arrivé à fonctionner du tout, nous avons décidé travailler juste à l’envers. Nous avons pris plusieurs espèces à Bruxelles et elles ont été mises dans des récipients pendants 5h pour mesurer le processus de capillarité. Une fois que nous avons fait ça, nous avons vérifié que la partie du bois qui filtre se trouve dans l’aubier.
Comment est-ce que nous pouvons continuer le projet?
- Nous devons faire des recherches plus précises sur la vie utile du prototype. Pour bien faire ça, nous devrions en laisser en fonctionnement ininterrompu pendant une certaine période de temps (plus ou moins un mois) et voir jusqu’à quel moment il devient complètement bloqué.
- Essayer et vérifier le fonctionnement et l’efficacité de la deuxième proposition.
- Introduire charbon active ou un autre matériel similaire qui soit capable d’enlever les virus, étant donné que la taille des conduits n’arrive qu’à filtrer les particules au-dessus de 0,15 µm.
- Essayer des autres diamètres pour augmenter ainsi la vitesse de filtration et obtenir les 4l par jour et par personne souhaités.
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