Jour 1:
On a mis en place notre prototype
réduit de cheminée de refroidissement qu’on a rempli de mousse végétale pour
essayer de capter de l’eau. Nous avons utilisé de la mousse dans l’idée d’utiliser
le lieu dans lequel nous nous trouvions mais également car elle a une capacité d’absorption
d’humidité. Ensuite, nous avons mis dans un ordre d’importance les parties du
projet sur lesquelles on pourrait avoir un impact :
- Le flux d’air (dépend de la différence entre la basse et haute pression),
- La différence de température entre l’air extérieur, l’air intérieur et la paroi intérieure,
- Le matériau propice à la condensation de la paroi intérieur,
- Le système de canalisation ou autre pour récupérer l’eau,
- Les conditions d’implantation (taux d’humidité, climat, vitesse du vent, etc.)
Jour 2:
On a récupéré notre prototype
après la nuit et nous avons remarqué, après avoir fait un test de fumée, qu’il
n’y avait pas véritablement de tirage de flux d’air, surement à cause de la mousse
qui bouchait le trou de ventilation. La mousse n’avait pas spécialement pris
plus d’humidité, alors que notre prototype en bois était gorgé d’eau. Le
récolteur d’eau qu’on avait mis en place était vide ou presque avec seulement
quelque morceau de mousse et une malheureuse goutte. Cependant, le film alimentaire qu’on avait utilisé pour fermer hermétiquement la cheminé était rempli
de condensation. Une condensation due plus à la mousse qu’à la véritable
condensation recherchée.
Nous avons ensuite décidé
d’augmenter l’échelle sans savoir véritablement si cela allait marcher. Nous
avons construit l’entièreté du deuxième prototype avec les matériaux que nous avions sous la
main: de la corde, des branches et des sacs poubelles. Et nous l’avons
placé au milieu d’une petite plaine pour qu’il y ai plus de ventilation.
Jour 3:
On a été faire un test de fumée avec le prototype et nous avons remarquer que le vent qui passait par la
cheminé remontait et sortait. Néanmoins, la condensation qu’on avait remarquée à
l’intérieur du dispositif était surement due à la pluie de la nuit qu’à un
véritable succès du système.
Ensuite, nous nous sommes penchés
sur des données un peu plus scientifiques avec Denis afin de voir si refroidir
l’air ne serait ce que de 5°C serait possible et quel début il faudrait
avoir. Après vérification par calcul, l’idée de refroidir l’air uniquement avec l’effet
venturi, n’était pas possible car il faudrait que l’air au-dessus de la cheminé
aille à plus de 800km/h.
Cependant, après calcul, on a pu se rendre compte que l’effet Venturi
fonctionnait pour avoir un flux d’air minimum constant.
Théorème de
Bernoulli :
V2/2+g.z+u+p/Ƥ = constance
Donc, le système que l’on
pensait utiliser avec un seul système pour répondre au flux d’air et au
refroidissement pour avoir de la condensation ne fonctionnait pas ou en tout cas, qu’à moitié. En effet, l’effet Venturi ne répondant qu’au problème du flux
d’air, on doit se pencher sur une façon de refroidir cet air pour obtenir cette
fameuse condensation.
Grâce à nos deux prototypes, on a
aussi relever un autre point important qui est la récolte de l’eau condensée ainsi que la matière sur laquelle elle devrait percoler.