Introspection
L'eau, et plus précisément l'accès à une eau potable est un des défis majeurs de la société actuelle. Dans nos pays son accès se retrouve facilité par différents moyens techniques et technologiques, mais quand est-il des pays du "Global South"? Dans ces pays, l'accès à l'eau n'est pas chose aisée, et quand bien même, la question de la qualité de l'eau reste primordiale.
Cette année, l'atelier de DFS a décidé d'axer son cours sur cette problématique et de travailler tous ensemble, non pas une résolution mais à différentes pistes possibles pour y répondre. Pour ce faire l'atelier met en place différents dispositifs, comme des tables de conversations où les recherches sont mises en commun, une possibilité de travailler et d'avoir différents points de vue par la multiplicité des acteurs (Architectes, Physiciens, Bricoleurs,...) ainsi qu'établir des échanges entre chacun.
Un des outils mit en place, est un voyage, où les recherches habituellement intellectuelles effectuées via internet sont remplacées par un apprentissage plus tactile et effectué de manière plus empirique.
Déroulement du voyage:
Départ le 6 novembre 2017, étudiants et encadrants se retrouvent début d'après-midi sur place, devant le chalet dans lequel nous nous apprêtons à passer près d'une semaine ensemble.
Très vite une réunion est fixée, et se met en place une organisation et des règles internes au groupe. Une fois la rapide réunion effectuée, chacun part de son coté, des groupes se forment, certains entamerons une première visite des lieux, d'autres font les courses. (Merci pour les bières)
Cette première visite nous permet de nous familiariser avec les lieux, de nous poser quelques petites questions sur les environs et même de jouer dans une mine d'or! De vrais gosses...
En fin de journée, chaque soir, un débriefing de la journée est effectué par chaque groupe sous forme de compte-rendu, sauf un groupe qui fait à manger et qui en est donc exempté!
Le même emploi du temps sera réutilisé chaque jour, avec le matin, un travail sur les projets en binôme, l'après midi, un projet propre à notre voyage à Chevetogne, et le soir, un compte rendu de la journée.
D'un point de vue plus subjectif et personnel, j'ai adoré.
Certes le fait de travailler dans un contexte différent, et faire un travail de terrain était vraiment agréable, et m'a permis de me poser des questions différentes des questions habituelles, de me positionner dans un mode de recherche différent du système habituel et surtout à faire avec les matériaux à disposition sur place, et pas d'après une liste de course préétablie. Ce fut donc un très bon point! Evidemment la vie en communauté ne permet pas toute les habitudes et une intimité quasi nulle! Mais c'était loin d'être dérangeant, surtout sur une période aussi courte! Et au contraire, le fait de vivre constamment ensemble à fait naitre ce que je trouve personnellement le plus important.
La synergie. Le vivre ensemble, le "travailler ensemble" à fait naitre une atmosphère plus qu'agréable.
J'ai rencontré des gens géniaux, que je ne connaissais que très peu, et je pense que sans ce voyage, ces gens seraient restés des quidams. Même les "à-priori" que nous avons tous sont tombés, certaines personnes que je connaissais très peu, ce sont en fait révélées être des gens plus que sympas!
La prise de parole en public n'est pas aisée pour moi, mais je pense que le fait de connaître les gens et d'avoir pu interagir avec tout le monde a effacé cette "peur". Je pense que le voyage a permis à tout le monde de se situer au sein de l'atelier, de se trouver une place, ce qui va permettre de faciliter les connections entre chacun. Ou en tout cas, c'est comme ça que personnellement je le ressens.
Le travail, oui!
Mais les feux de camps et la petite bière qui va avec, la clope dans le froid, l'azimut à travers la forêt, et même la surprise dans l'évier (merci pour les bières), c'est ca aussi la vie en communauté. Et c'est surtout ça qui forge un groupe.
Merci à tous!
Merci à tous!