J’ai choisi l’atelier digital
fabrication studio pour sortir un peu du cadre de l’architecture et en apprendre
plus sur les nouvelles technologies telles que l’impression 3D, la découpeuse
laser, etc.
Le thème proposé ce quadrimestre
« la récupération d’un LowTech » m’a tout de suite plu. En outre,
l’idée de travailler dans le « réel », c’est-à-dire que nos prototypes
se basaient sur des conditions réelles d’utilisation, de contexte et répondaient
à une question précise, ce n’étaient pas uniquement des dessins sur une feuille
de papier.
La première difficulté que
nous avons rencontrée dans l’atelier était le manque de connaissances physiques,
même si la question de base semblait plus simple que ce qu’elle n’était
réellement : « qu’est ce que c’est que l’eau ? »
J’ai eu beaucoup de mal à
rentrer dans le processus de travail de l’atelier avec mon binôme. Etant
étudiants en architecture, nous nous basions plus sur le rendu et la production
car nous avions l’habitude de travailler comme cela : « il faut avoir
quelque chose à présenter ». Nous ne prenions pas assez de recul par
rapport au thème. Ensuite, nous avons
commencé à comprendre petit à petit le processus d’expérimentation et d’échec
mais également comment apprendre de ses erreurs sans les effacer.
Concernant l’organisation de
l’atelier, la force de celui-ci était qu’il était basé sur le partage des
connaissances et des recherches. Les différents tours de table permettaient des
débats et/ou discussions qui, à leur tour, amenaient des réponses ou la mise en
avant d’un problème commun aux différents groupes.
Le Workshop à Chevetogne est
le meilleur exemple de ce partage. Je pense que celui-ci aurait dû être organisé
plus tôt car, pour la plupart d’entre nous, cela a été un réel déclic et ce
grâce à la mise en pratique de nos différents prototypes. Pour ma part, c’est à
partir de ce moment que nous nous sommes remis en question quant à notre
manière de travailler.
Je voudrais également revenir
encore sur un point qui m’a ébranlé. C’est le nombre de publicités et de spam
que l’on peut trouver sur internet. En effet, au début de nos recherches, alors
que nous n’avions pas encore eu toutes les explications sur la physique de
l’eau, nous avions trouvé un prototype qui semblait révolutionnaire pour
récolter de l’eau : le « Lafontus ». On pouvait trouver à son
sujet de belles 3D, une magnifique vidéo de présentation et un prototype fini.
Et pourtant, celui-ci était complétement inefficace. Tout était fait pour que
les gens versent de l’argent via des Crowdfunding pour son développement.
En résumé, l’atelier DFS m’a
permis de revoir ma méthode de travail et d’avoir un regard plus pertinent et
pratique sur les choses.