mardi 9 janvier 2018

Introspection finale.


Introspection finale


Mon choix pour l'atelier digital fabrication studio c'était avant tout pour apprendre des nouvelles choses dans des domaines que je ne connaissais pas. La thématique de l'eau m'a tout de suite plu, et l'idée de savoir que (enfin) le projet deviendrait concret également.

L'atelier est la convergence d'une multitude de disciplines, physique, chimie, design,... Additionné aux nombreuses rencontres avec les spécialistes, ce semestre fut très enrichissant en de nombreux points.

La méthode de travail me rappelle mon année d'art et design à Oxford, on apprend de ses erreurs et il ne faut pas les effacer. Ce que j'avais totalement perdu de vue depuis mes débuts en architecture. C'est parfois frustrant de voir son travail ne pas fonctionner et de devoir recommencer les choses mais c'est de cette manière qu'on se rend compte de ce qui ne va pas. Et c'est pareil en dessin.

Etant quelqu'un de très empatique, le fait d'être dans un cursus qui propose d'aider les plus démunis m'a tout de suite touché. 

Le déroulement de l'atelier est cependant parfois vague, on arrive le matin avec des recherches sans savoir si cela va vraiment servir à quelque chose. Et les rencontres avec les personnes qualifiées, malgré qu'elles aient été pertinentes sont arrivées bien après l'élaboration des projets,  les groupes n'ont pas pu en profiter à leur juste valeur. Je pense qu'un calendrier bien établi pourrait amener un réel plus à l'atelier.

Toujours dans le déroulement de l'atelier, l'essentielle de la connaissance c'est le partage où cet atelier en est la quintessence. Le fait que chaque groupe propose quelque chose de très différent amène souvent à des discours contrastés et révélateurs. Peut-être une piste ?

Chevetogne est, sans l'ombre d'un doute, la semaine qui représente le mieux l'atelier. Une mise en contexte établie en réunion avec l'ensemble des groupes. C'était le moment de mettre en pratique nos recherches effectuées jusqu'à lors.

Après une discussion franche avec les professeurs, il paraissait évident qu'il fallait changer notre fusil d'épaule. Le dispositif était trop compliqué, il demandait trop d'outillage et consommait beaucoup d'eau pour sa construction ce qui est très contradictoire avec l'objectif du cours. Sa mise en place était compliquée et les tests étaient peu concluants. 

Pour cela, nous avons décidé de repartir de zéro et de vouloir travailler un dispositif qui fonctionnerait sur 3 axes importants:
- simplicité
- low tech
- peu cher




A partir de cette charte nous avons décidé de nous attacher à un problème très actuel, les Rohingyas, pour plus facilement nous projeter. Ce changement de projet est un réel plus. Le projet nous semble considérablement plus réalisable et réaliste. Ce dispositif nous permet de enfin savoir mesurer les choses, d'avoir des résultats, de les confronter et de les étudier.

En conclusion, notre erreur évidente à été d'avoir eu trop peu d'échange avec les professeurs après Chevetogne. Comme précisé plus haut il FAUT faire des erreurs dans cet atelier ce que nous n'avons réalisé que tardivement. 
Mais les discussions récentes se sont avérées être un réel plus pour notre projet. Plus réaliste, mesurable et contextualisé.