Après avoir définis les éléments du contexte, nous avons tenté d’allier les deux systèmes de récupération d’eau de rosée. D’une part, en prenant l’avantage de la récolte efficace du condenseur radiatif et d’autre part, en répliquant l’efficacité du système de drainage des filets à nuage. Ainsi, nous sommes parvenues au prototype suivant.
Il est constitué d’une feuille de papier PVC dans laquelle des lignes sont découpées selon un schémas précis. Ces découpes permettent obtenir une surface pouvant être étendue afin d’arriver à un objet en 3 dimensions. Il faut ensuite figer la forme des motifs préalablement grâce à la chaleur. Ceci permet d’atteindre les objectifs fixés : qu’il soit pliable, léger, facile à ranger et à utiliser.
Plusieurs essais concernant le motif de découpe ont été fait :
La deuxième piste de réflexion s’est attardée sur les matériaux et la dimension des surfaces de drainage. C’est pour cela que nous avons effectué un ensemble de test en maintenant des échantillons au-dessus d’une bouilloire. Les observations se sont focalisées sur la taille des gouttes, leur position sur la structure et le trajet d’écoulement de celles-ci.
Echantillon A : Polyéthylène extrudé rassemblée en certains points présentant une maille de 18x18mm.
Echantillon B : Matière synthétique rassemblée en certains points présentant une maille de 5x8mm.
Echantillon C : Polyéthylène tissée d’une maille régulière carrée de 2x2mm.
Echantillon D : Surface 100% polyesther
Résultats
Les échantillons n’ont présenté aucun résultat concluant.
L’échantillon A n’avait que des micro-gouttelettes aux intersection de maillage mais nous soupçonnons que la maille était beaucoup trop grande que pour être efficace.
L’échantillon B était à peine humide, ce n’était sans doute pas une matière adaptée à la récolte d’eau.
L’échantillon C avait des micro-gouttelettes à sa surface, uniquement repérable quand on frotte ses doigts sur la texture.
L’échantillon D présentait une surface embuée mais sans formation de gouttes.
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