Après nos nombreuses recherches sur les phares, nous
avons estimé que les cas étaient beaucoup trop différents pour faire un kit de
transformation de phares en déssalinisateurs solaires. Les deux principaux
facteurs qui ont fait que nous avons souhaité passer à autre chose sont la
distance parfois énorme (jusqu’à 1km) des phares par rapport aux côtes, la
quasi impossibilité d’accéder aux phares de pleine mer, et le rendement théorique
très faible par rapport à la taille du système à mettre en place.
Le dessalinisateur
low-tech élaboré pour l'expédition est un bouilleur multi-étages basse
pression. Le principe consiste à faire bouillir de l'eau et la condenser en
récupérerant l'énergie de cette condensation (chaleur latente), habituellement
perdue. La source de chaleur est indépendante et peut provenir aussi bien d'un
feu de bois, d'une résistance électrique ou d'un concentrateur solaire.
L'objectif du prototype est d'être capable de produire 10L d'eau douce par jour. »
Pour rebondir rapidement au vu de l’avancement du
semestre, nous avons gardé le souhait de faire un dessalinisateur, et nous
sommes penchés sur un système qui pourrait fournir aux bateaux de l’électricité
et un déssalinisateur. Nous avons donc étudié le bateau de Nomade des mers,
équipé notamment d’un désalinisateur solaire, d’un récupérateur d’eaux de
pluie, d’une éolienne, d’une hydrolienne, et de panneaux solaires.
Affiche de l'hydrolienne de Fluminis |
Nous avons étudié le projet d’hydrolienne
de Fluminis en partenariat avec Nomade des mers.
Plans de l'hydrolienne de Fluminis |
Leur projet est constitué d’une roue a aubes, nous avons préféré travailler avec une hélice car elle dispose d’un meilleur rendement dans toutes les conditions ; en effet, pour que la roue a aubes fonctionne correctement, il faut que le niveau de l’eau reste le même. En pleine mer, les roulis empêcheraient donc d’avoir un rendement correct, tandis ce que l’hélice, étant immergée, garde un rendement similaire.