« Sans squelette, ni cerveau, dépourvue de poumons et de
sang, la méduse est un être mou sans queue ni tête, sans droite ni gauche,
rangé au début de la classification zoologique, juste après les éponges. » (1).
Cependant, cette vision gélatineuse de cette dernière cache
de nombreuses interrogations. En effet, la méduse est intéressante dans de
nombreux domaines de recherches tels que :
- L’étude des fonds marin,
- L’étude des courants marin,
- Son anatomie,
- La mythologie,
- La gastronomie (comestible).
Anatomie
Une méduse est composée de 98% d’eau, soit 28% de plus que le corps humain. Cette particularité entre aussi en résonance avec les souvenirs de méduses échouées sur la plage. En effet, une méduse se décompose en se vidant de toute son eau. On pourrait imaginer prendre des méduses comme filtre naturel d’eau salée. Elles sont consommées en Chine, Japon et Corée pour le collagène qui les composent.
Une méduse est composée de 98% d’eau, soit 28% de plus que le corps humain. Cette particularité entre aussi en résonance avec les souvenirs de méduses échouées sur la plage. En effet, une méduse se décompose en se vidant de toute son eau. On pourrait imaginer prendre des méduses comme filtre naturel d’eau salée. Elles sont consommées en Chine, Japon et Corée pour le collagène qui les composent.
Des études ont montré qu’une méduse se décompose en deux
heures, l’eau obtenue ne contient des traces de sel qu’a très faible dose. Dans
le cas de certaines espèces, l’eau extraite par cette décomposition peut
contenir des bactéries dangereuses pour l’homme.
Dès lors, comment mettre en place un élevage posait certaines
questions :
- Comment gérer l’alimentation ?
- La reproduction ?
- Dans quelles échelles de temps ?
- Dans quelles échelle/proportions ?
Alimentation :
Les méduse est un animal carnivore, la bouche de la méduse
se trouve sous son ombrelle et ses filaments y portent la nourriture :
crevettes, petits crabes, et des petits poissons. Cependant certaines espèces
son herbivore, elles ne se nourrissent que de plancton (2).
Reproduction :
Les méduse se reproduisent lors de leur mort. Dans la
majeure partie des cas, les œufs sont fécondés dans l’eau après la rencontre
des spermatozoïdes avec leurs équivalent femelle. Ces œufs se transformeront en
larve, « planula », qui une fois tombées dans le fond de l’eau, se fixent sur
un support (coquillage, rocher, …) et se développent en « polypes » . Ces
polypes libéreront les bébés méduse qu’après un changement de température,
d’oxygène ou d’un coup de tonnerre (3).
On comprend bien des lors que la période de reproduction
peut être variable, et l’homme peut avoir un impact direct sur celle-ci.
Pour exemple : « Elle apprécie également la proximité des
centrales thermiques en mer du Nord, par exemple, qui rejettent des eaux à
température constante, entre 16 et 20 °C. Ces conditions de température stable
trompent les polypes qui ne reconnaissent plus les saisons et n'ont donc plus
de repos hivernal. Ils émettent alors constamment des éphyrules, d'où des
concentrations de méduses au niveau des circuits de refroidissement. Elles y
sont si nombreuses qu'elles colmatent ces circuits. » (4).
Croissance :
Il existe plus de mille espèces de méduse connues par
l’homme, chacune d’entre elle a une croissance très variable, en fonction de sa
taille et de son milieu. Ça peut aller de quelques semaines à plusieurs années.
Cependant une constante existe, il faut que la méduse consomme plusieurs fois son
propre poids afin de grandir.
Dimension :
Selon la quantité d’eau désiré, il faudrait des ailes de
bassins différent. Pour pouvoir assurer une production régulière en eau, la
quantité de bassin doit être élevé. Cependant la méduse peut vivre dans peu
d’eau du moment qu’il y ai suffisamment de courant.
On pourrait avoir une concentration de 70% de méduses pour
30% d’eau (qui doit être renouvelé en permanence). Soit pour un bassin d'un
mètre cube : 700 L de méduse composées à 98% d’eau récupérable, donc un total
de 646L. Un rendement très élevé, mais qui pose plusieurs problèmes.
On pourrait donc imaginer que de telles installations soient
réaliser directement en mer pour un apport naturel en aliment, et pour répondre
à une demande importante d’espace. Ces installations devront être accompagné de
laboratoire afin de provoquer éclosions des « polypes », pour ensuite remettre
les bébés méduses dans des bassins en mer. Toute l’énergie et les moyens
développé pour réaliser et entretenir de telles installations nous semblent
démesurés, cependant dans des conditions de survie en mer, la récupération de
méduse (de plus en plus présente) offre des solutions.
11. http://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-dame-meduses-81/page/4/ [Consulté le 10/12/2017]
22. http://www.jaitoutcompris.com/animaux/la-meduse-48.php [Consulté le 10/12/2017]
33. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00809593/ [Consulté le 10/12/2017]
44. www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/méduse/184049 [Consulté le 10/12/2017]
55. https://fr.wikipedia.org/wiki/M %C3%A9duse_(animal) [Consulté le 10/12/2017]
66. http://www.janvanduinen.nl/jellyfish.php [Consulté le 10/12/2017]