dimanche 10 décembre 2017

Recherche : Des méduses dans l'eau

« Sans squelette, ni cerveau, dépourvue de poumons et de sang, la méduse est un être mou sans queue ni tête, sans droite ni gauche, rangé au début de la classification zoologique, juste après les éponges. » (1).


Cependant, cette vision gélatineuse de cette dernière cache de nombreuses interrogations. En effet, la méduse est intéressante dans de nombreux domaines de recherches tels que :
  • L’étude des fonds marin,
  • L’étude des courants marin,
  • Son anatomie,
  • La mythologie,
  • La gastronomie (comestible).


Anatomie
Une méduse est composée de 98% d’eau, soit 28% de plus que le corps humain. Cette particularité entre aussi en résonance avec les souvenirs de méduses échouées sur la plage. En effet, une méduse se décompose en se vidant de toute son eau. On pourrait imaginer prendre des méduses comme filtre naturel d’eau salée. Elles sont consommées en Chine, Japon et Corée pour le collagène qui les composent.



Des études ont montré qu’une méduse se décompose en deux heures, l’eau obtenue ne contient des traces de sel qu’a très faible dose. Dans le cas de certaines espèces, l’eau extraite par cette décomposition peut contenir des bactéries dangereuses pour l’homme.


Dès lors, comment mettre en place un élevage posait certaines questions :
  • Comment gérer l’alimentation ?
  • La reproduction ?
  • Dans quelles échelles de temps ?
  • Dans quelles échelle/proportions ? 


Alimentation :
Les méduse est un animal carnivore, la bouche de la méduse se trouve sous son ombrelle et ses filaments y portent la nourriture : crevettes, petits crabes, et des petits poissons. Cependant certaines espèces son herbivore, elles ne se nourrissent que de plancton (2).

Reproduction :
Les méduse se reproduisent lors de leur mort. Dans la majeure partie des cas, les œufs sont fécondés dans l’eau après la rencontre des spermatozoïdes avec leurs équivalent femelle. Ces œufs se transformeront en larve, « planula », qui une fois tombées dans le fond de l’eau, se fixent sur un support (coquillage, rocher, …) et se développent en « polypes » . Ces polypes libéreront les bébés méduse qu’après un changement de température, d’oxygène ou d’un coup de tonnerre (3).
On comprend bien des lors que la période de reproduction peut être variable, et l’homme peut avoir un impact direct sur celle-ci.
Pour exemple : « Elle apprécie également la proximité des centrales thermiques en mer du Nord, par exemple, qui rejettent des eaux à température constante, entre 16 et 20 °C. Ces conditions de température stable trompent les polypes qui ne reconnaissent plus les saisons et n'ont donc plus de repos hivernal. Ils émettent alors constamment des éphyrules, d'où des concentrations de méduses au niveau des circuits de refroidissement. Elles y sont si nombreuses qu'elles colmatent ces circuits. » (4).


Croissance :
Il existe plus de mille espèces de méduse connues par l’homme, chacune d’entre elle a une croissance très variable, en fonction de sa taille et de son milieu. Ça peut aller de quelques semaines à plusieurs années. Cependant une constante existe, il faut que la méduse consomme plusieurs fois son propre poids afin de grandir.





Dimension :
Selon la quantité d’eau désiré, il faudrait des ailes de bassins différent. Pour pouvoir assurer une production régulière en eau, la quantité de bassin doit être élevé. Cependant la méduse peut vivre dans peu d’eau du moment qu’il y ai suffisamment de courant.
On pourrait avoir une concentration de 70% de méduses pour 30% d’eau (qui doit être renouvelé en permanence). Soit pour un bassin d'un mètre cube : 700 L de méduse composées à 98% d’eau récupérable, donc un total de 646L. Un rendement très élevé, mais qui pose plusieurs problèmes.
On pourrait donc imaginer que de telles installations soient réaliser directement en mer pour un apport naturel en aliment, et pour répondre à une demande importante d’espace. Ces installations devront être accompagné de laboratoire afin de provoquer éclosions des « polypes », pour ensuite remettre les bébés méduses dans des bassins en mer. Toute l’énergie et les moyens développé pour réaliser et entretenir de telles installations nous semblent démesurés, cependant dans des conditions de survie en mer, la récupération de méduse (de plus en plus présente) offre des solutions. 





11. http://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-dame-meduses-81/page/4/ [Consulté le 10/12/2017]
22. http://www.jaitoutcompris.com/animaux/la-meduse-48.php [Consulté le 10/12/2017]
33. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00809593/ [Consulté le 10/12/2017]
55. https://fr.wikipedia.org/wiki/M %C3%A9duse_(animal) [Consulté le 10/12/2017]
66. http://www.janvanduinen.nl/jellyfish.php [Consulté le 10/12/2017]