dimanche 7 janvier 2018

Introspection Finale - Alice Leclercq

Lors de la présentation des ateliers cette année, j’ai eu envie de faire un projet différent, qui ne serait pas uniquement de l’architecture. L’atelier DFS proposait cela, à travers un projet à portée humaine, très concret. Le travail au sein d’un Fablab m’intéressait particulièrement pour la découverte de nouvelles technologies numériques.

L’atelier a commencé assez traditionnellement avec un tour de table où chacun s’est présenté. Le but étant, je pense, d’exposer ses intérêts et compétences personnelles afin de servir l’atelier.
Ensuite, on a commencé à découvrir les machines et à étudier la problématique complexe de l’eau.
J’ai trouvé ce début très difficile: on se retrouvait face à plein d’inconnues, on ne savait pas de quel côté prendre le problème, ni quel problème traiter d’ailleurs… On sait tous qu’il y a une crise mondiale par rapport à l’eau, on a tous déjà vu des images de puits asséchés, de personnes obligées de marcher plusieurs kilomètres pour avoir quelques litres d’eau souvent impropre à la consommation. Je me suis toujours sentie très impuissante par rapport à cette crise et on nous demandait d’y apporter des solutions et je me suis progressivement rendue compte que, ensemble, on pouvait peut-être faire quelque chose.

Avec Antoine, nous avons très vite décidé de nous baser sur des principes physiques existants, de manière à garantir l’efficacité de notre projet. C’est ainsi que nous avons commencé à étudier la distillation.
Nos premiers prototypes n’étaient pas très concluants mais ces « échecs » nous ont permis de comprendre comment on pouvait effectivement distiller de l’eau.
Le voyage à Chevetogne a été très instructif sur ce point, nous avions conçu un prototype en atelier et quand nous l’avons monté et testé, nous nous sommes rendus compte qu’il était impossible qu’il fonctionne! (introspection Chevetogne)

La deuxième partie du semestre a été plus concrète: Comment réellement mettre en place un projet dans un autre pays? Comment le designer pour qu’il convienne au plus grand nombre? Comment réduire les coûts de production/d’utilisation?
Nous avons enfin réussi à faire fonctionner un prototype que nous avions créé, ce moment était particulièrement chouette.
Dans cette dernière ligne droite avant le jury, nous découvrons encore des nouveaux moyens de transmission du projet, à travers ONG et fablabs locaux.

C’était la première fois que j’avais vraiment l’occasion d’aborder les aspects concrets d’un projet: les coûts, les rendements, le « pourquoi il faudrait utiliser notre idée », etc. Pour conclure, je dirais que l’atelier m’a appris énormément de choses sur l’aspect humain d’un projet et c’est quelque chose que j’ai particulièrement apprécié.